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LA FOURBURE DU CHEVAL

La fourbure est une maladie grave qui nécessite un suivi vétérinaire et des soins adaptés.

La fourbure est une maladie grave qui nécessite un suivi vétérinaire et des soins adaptés.

C'est une maladie du système vasculaire du pied: le pied n'est plus bien irrigué. Les causes de fourbures sont diverses, mais aboutissent toutes à des altérations du pied.

Les principaux facteurs prédisposant à la fourbure sont:

  • L'ingestion d'une quantité d'aliment excessive (grain ou herbe trop riche)
  • reconnais une fourbure
  • Le surpoids
  • Les traumatismes (fourbure de routes), par exemple le travail intense sur sol dur
  • L'absorption d'eau froide (fourbure d'abreuvement) si le cheval a très chaud et en sueur.
  • Les infections généralisées
  • Certains traitements aux corticoïdes

La fourbure est dite chronique lorsqu'elle dure et que la 3° phalange a basculé. Cette phase survient suite à une fourbure aigüe mal soignée ou prise en charge trop tardivement.

Comment reconnaître les symptômes d’une fourbure?

La fourbure est très reconnaissable à la posture que prend le cheval. Il marche comme « sur des œufs ».

La fourbure peut concerner les quatre pieds mais, la plupart du temps, elle ne touche que les antérieurs.

Afin de soulager la douleur, le cheval reporte donc le maximum de son poids vers l’arrière Les antérieurs sont alors campé du devant et les postérieurs sont sous lui.

La fourbure étant une affection extrêmement douloureuse, le cheval peut refuser d’avancer.
Si les 4 pieds sont atteints, l’animal préfère se coucher sur le flanc.

Outre la boiterie très caractéristique, il existe d’autres symptômes évoquant une fourbure :

posologie d'une fourbure
  1. Le pied est chaud.
  2. Les rythmes cardiaques et respiratoires augmentent
  3. Le cheval transpire.
  4. La région de la pince est douloureuse (test en effectuant une pression avec une pince exploratrice).

Dans le cadre d’une fourbure chronique, il n’y a plus d’inflammation même si des accès aigus peuvent revenir régulièrement.
Par contre, le sabot change d’aspect, il devient concave suite à une croissance inégale, des hématomes et/ou des abcès apparaissent au niveau de la ligne blanche du sabot.

Comment soigner la fourbure ?

La fourbure aigüe représente toujours une urgence médicale, elle doit être traitée dès l’apparition des premiers symptômes voire, idéalement, avant cela, dès que l’affection est suspectée.
Il s’agit d’une maladie qui évolue rapidement et dont les conséquences peuvent être graves.

Afin de le soulager, le cheval doit rester sur un sol souple tel que du sable, qui soutient bien le pied. Si les sabots sont chauds, il est conseillé de faire des bains d’eau froide.

Le podologue peut intervenir pour mettre en place un traitement adapté.
Un suivi radiographique peut être nécessaire pour surveiller la 3ème phalange.

Afin de soigner une fourbure, il faut en traiter la cause.

  • Un régime alimentaire uniquement à base de foin doit être respecté.
  • Dans le cadre des fourbures chroniques, il faut être très attentif à l’alimentation du cheval. Il ne faut pas le laisser plusieurs heures dans un pré.
    Par ailleurs, il existe des compléments alimentaires de qui permettent de drainer les toxines au niveau du foie et des reins et limiter les risques (pissenlit …).
  • Régler la dysbiose intestinale. C’est La PREMIÈRE CHOSE à faire, sinon, « la chronicité » sera là directement!
  • Dans le même temps, redonner du confort au cheval avec un parage qui va soulager la pression sur le bourrelet coronal et redonner de l’appui à la sole! (sinon, les dégâts vasculaires dû à la descente distale seront important)
« Le cheval ne se campe pas pour soulager sa sole…. il se campe pour soulager les efforts d’arrachements qui s’opèrent dans l’axe du processus extenseur de P3, en pince! Il essaye donc de reporter du poids vers l’arrière et d’aligner ses phalanges au-dessus de ses structures caudales. »

par guillaume Parisot podologue

Prestations à l’écurie Crinière d’or

Pour la douleur on peut donner du Saule, du Curcuma, du traumasedyl ou voir avec le véto ce qui sera le mieux pour passer la crise… tout en évitant la ferrure à l’envers…

PAS de « petit carré » d’herbe rase ou de terre ! La limitation du mouvement est PIRE! Le mieux est d’aménager un couloir pour que le cheval puisse marcher et suivre d’éventuels copains… tout en limitant sa prise de nourriture. On peut aussi mettre un grazing muzzle.

Donnez du foin de l’année passée… idéalement trempé (+ de 2h) ou passé à la vapeur (le top).

Pour rétablir l’écosystème digestif, Guillaume Parisot conseil 3 produits:

  • Algohm 1 (poudre d’algues, d’orties et de prèles… le « 1 » semble aujourd’hui mieux adapté aux chevaux en IR) 5 à 10gr par jour.
  • EMa (Micro-organismes Efficaces) On peut en donner 30cl par jour pendant la crise… Certains chevaux en ont bu volontairement plusieurs litres d’un coup… (Fonctionne aussi en cas de colique!)
  • Sérum de Quinton (eau de mer filtrée, ramené à l’isotonie donc diluée à 1/3 > 2/3) de 50 à 100ml par jour. (Idem, certains chevaux en ont bu aux litres lors de crises… ils savent ce qu’ils font!)

La sole s’épaissit assez vite et on va pouvoir commencer à enlever les boots la nuit… ou ne les mettre que pour des ballades en mains… Le cheval qui retrouve de l’allant va mieux.

Inutile de préciser qu’il faudra supprimer définitivement toutes sources de glucides rapides donc toutes formes de céréales.

On peut donner des pommes, carottes en quantité très raisonnable.

Le parage régulier sera la clef (une fois par semaine parfois!) … Le mouvement et les contacts sociaux… un cheval seul, isolé… et souffrant… va se laisser mourir.

Nos protocoles de soins du cheval fourbu.
  • Vit en extérieur dans un paddock sain en sable la nuit pour le confort et sortie la journée au parc à côté de ses congénères pour que le cheval ait la possibilité de marcher.
  • Abri ventilé et ouvert
  • Foin mouillé et pulvérisé aux EMA donné deux fois par jours (suivant les besoins du cheval) en filet a foin en extérieur
  • Suivit avec vétérinaire, ostéopathe, acuponcteur, naturopathe et avec un podologue qualifié. Prise de rendez-vous fréquents et suivant l’évolution de la maladie. Ration et compléments alimentaires donnés avec les traitements véto. Possibilité de donner en plus une tisane, aux plantes bio, faite maison, notamment du pissenlit qui facilite le drainage des toxines.
  • Vermifuges naturels préconisé avec réactivation de la flore intestinale.
  • Prestation à 290 euros / mois suivant l'évolution du cheval.
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